J’aime la nouvelle formule du magazine Be…

C’est un vrai reBEginning  que connaît le magazine Be. Tout d’abord, il devient mensuel plutôt qu’hebdo et semble avoir quelques ambitions. La rédaction nous annonce une formule encore plus mode, plus riche et plus désirable. Elle émet aussi le souhait de rendre le contenu plus interactif avec ses lectrices. Je dois avouer que j’étais déçue au départ car j’ai toujours apprécié ce petit magazine pour ces pages modes. Et puis je l’ai acheté…pour voir… La mode reste le fil conducteur de ce magazine et est toujours aussi présente au travers d’articles présentés sous différents angles :

• L’actu de nos enseignes favorites avec notamment le lancement de la collection capsule Margiela chez H&M
• Le décryptage d’une tendance : le baroque, les big bijoux, les chaussures plates, le style army…
• 5 looks d’une fille de la rue comme vous et moi et des looks modes présentés par des personnes “normales” et non uniquement par des mannequins anorexiques
• La sélection shopping à des prix qui restent relativement abordables
• Un superbe shooting photo à New-York

L’actualité culturelle est également traitée : lecture, musique, le web, les sorties ciné, l’agenda culturel. Tout y est! J’ai beaucoup apprécié une interview croisée et intergénérationnelle entre Marianne Faithful et Lou Doillon. Un sujet plus sérieux est étudié dans la rubrique société : le harcèlement des femmes dans la rue. Là encore, c’est un thème qui nous concerne toutes. On y retrouve également des conseils beauté, la séquence décoration, celle des voyages (qui suscite une tentation d’évasion forte vers le Nouveau Mexique), des fiches-cuisine avec des vrais plats qu’on a envie de manger, notamment le Beau, le Bon Burger de la page 233, miam… En conclusion, je trouve ce nouveau numéro très réussi. Je suis tellement emballée que je pense même m’y abonner et que j’y consacre un article. Be s’appuie très certainement sur les facteurs clés de succès du magazine Elle – il lui a même piqué l’idée de la petite histoire romancée avec son illustration gnan gnan – mais a aussi trouvé son propre ton. Il est à mon sens plus rythmé, plus dynamique et surtout moins prétentieux.