Un post deux en un aujourd’hui puisque je vous présente mon look du jour lors d’une ballade dans le quartier de Saint Sulpice.

La place Saint-Sulpice est située dans le 6ème arrondissement de Paris à côté de l’Eglise Saint-Sulpice dont elle tire son nom. La place est essentiellement piétonne, exceptée sur ses pourtours. Elle possède en son centre une fontaine, la fontaine Saint-Sulpice, érigée en 1847 par l’architecte Louis Visconti.

C’est devant cette fontaine que j’ai pris la pause pour vous présenter une tenue du dimanche avec ce pantalon jogging. Ici porté à la cool, j’ai hâte de vous le montrer en version plus chic.

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Quelle chance de pouvoir se ballader dans la capitale sous ce soleil magnifique 🙂

La Fontaine Saint-Sulpice est parfois appelée fontaine des orateurs sacrés ou aussi malicieusement fontaine des quatre point(s) cardinaux car elle est ornée de quatre statues d’évêques catholiques, de célèbres prédicateurs de l’époque de Louis XIV, mais qui n’ont jamais été nommés cardinaux. Or les faces de la fontaine sont à peu près alignées sur les points cardinaux.

Le plumetis, j’aime aussi le porter en top. C’est la petite touche habillé du look 😉

Parlons à présent du cas du pantalon jogging. Autant vous dire, qu’une fois esssayé, il est immédiatement adopté car il est aussi confortable qu’un pyjama 😉

J’ai aimé ce côté chino chiné qui joue l’ambiguïté entre le jogging et le pantalon.

Pour casser un peu cette tenue (un peu trop?) à la cool, j’ai choisi un mélange de bracelets strass, perles et rock. Toujours de chez mon fournisseur habituel de bijoux en tout genre : H&M!!!

Et non je ne me suis pas faite tatouée. J’ai juste utilisé un petit tatoo éphémère papillon pour le fun 🙂

Gros gros coup de coeur pour ce sac aux motifs géométriques, grande tendance en ce moment notamment en déco. La photo ne lui rend pas vraiment justice car il semble déformé par un poids mort à l’intérieur. Mais bon pas d’inquiétudes, vous allez sûrement le voir et le revoir dans des prochains looks.

J’ai chaussé mes adidas, histoire de pouvoir me promener des heures… Elles ressemblent aux ultra-convoitées stan smith mais elles se démarquent avec ses petites bandes argentées sur le côté. Et puis je ne les ai payées qu’une trentaine d’euros. Super MEGA affaire sur le site d’Adidas. Elles taillent un peu petit, il vaut mieux prévoir une demi à une pointure au-dessus de votre taille habituelle.

Vous apercevez en arrière-plan l’Eglise Saint-Sulpice. Je n’ai pas pu photographier sa magnifique façade car elle est actuellement en rénovation.

L’Eglise Saint-Sulpice est souvent méconnue du grand public mais n’en reste pas moins l’une des plus belles églises de Paris. Le monument actuel daterait du 17e siècle, mais sa construction a connu de multiples rebondissements et ne s’acheva qu’en 1870. L’histoire de ce bâtiment est un peu floue puisque l’on sait qu’une église se trouvait déjà à cet emplacement depuis le 12e siècle environ, laquelle connu divers travaux de réaménagement, agrandissements et destructions jusqu’à devenir l’Eglise d’aujourd’hui.

Sous la Révolution, l’église devient le temple de la Raison, celui de la Victoire avec les théophilanthropes et sous le Directoire magasin de fourrage et salle de banquet. Plusieurs personnages historiques se sont mariés dans cette église, comme Victor Hugo avec Adèle Foucher ou Camille et Lucile Desmoulins avec Robespierre parmi les témoins, ou y ont été inhumés.

Empruntons maintenant la rue Férou qui relie la place Saint-Sulpice au Jardin du Luxembourg.

Pourtant, le mur du n°4 se détache des autres : il est recouvert par les cent vers du poème de Rimbaud, « Le Bateau Ivre« . Ces 300m2 de pierre beige sont ainsi devenus un lieu de pèlerinage pour les fans du poète ou d’étonnement pour les passants.

Ce poème mural, inauguré le 14 juin 2012 est le premier que la fondation Tegen-Beeld fait réaliser à Paris. C’est une initiative culturelle néerlandaise, financée par l’Ambassade des Pays-Bas à Paris et plus de deux cents donateurs néerlandais, réalisée par le calligraphe Jan Willem Bruins (qui a plus d’une centaine d’œuvres analogues à son actif).

Le mur sur lequel a été gravé le poème n’est autre que celui de la Direction générale des Impôts du 6e arrondissement… Le détail peut faire sourire, voire s’offusquer : Rimbaud, poète rebelle et libertaire échoué sur les murs d’une institution fiscale…

Détail d’une villa de la rue….

Au bout de la rue Férou, on accède à une des entrées du Jardin du Luxembourg.  Créé en 1612 à la demande de Marie de Médicis pour accompagner le Palais du Luxembourg, il a fait l’objet d’une restauration dirigée par l’architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin sous le Premier Empire et appartient désormais au domaine du Sénat. Il s’étend sur 23 hectares (21 ouverts au public) agrémenté de parterres de fleurs et de sculptures. Rendez-vous de prédilection des Parisiens, il attire également des visiteurs du monde entier. Les Parisiens l’appellent affectueusement le Luco.

De retour vers la Saint-suplice, je vous conseille de vous arrêter rue Princesse ou rue des canettes dans un des pubs pour boire un verre ou encore faire du lèche vitrines comme moi 😉

Je vous laisse avec le soleil qui je l’espère accompagnera votre journée, bises ♥